Notre prochain webinaire aura lieu vendredi 04 juillet à 13h. Nous écouterons Pierre-Antoine Précigout, chercheur en agroécologie à l’INRAE de Versailles-Saclay, qui nous propose une discussion sur l’importance relative de la compétition et des mutualismes. Plus d’informations ci-dessous !

 

Pour participer au webinaire, il vous suffira de cliquer sur ce lien. Le lien sera actif à partir de 12h30. Comme à chaque fois, le webinaire sera enregistré et sera disponible sous quelques semaines sur notre chaîne YouTube dans la playlist “webinaires”.

 

La loi du plus sympa est-elle toujours la meilleure ? Compétition et coopération dans la nature.

par Pierre-Antoine Précigout

 

Quelle place occupent la coopération et la compétition dans le fonctionnement de la nature ? En ce début de XXIe siècle, marqué par la prise de conscience de l’ampleur des catastrophes environnementales (changement climatique, érosion de la biodiversité, dépassement des limites planétaires), il est tentant de chercher dans le fonctionnement de la nature des solutions d’adaptation et des raisons d’espérer.

En particulier, l’idée que les mutualismes seraient la principale source de résistance des écosystèmes face aux conditions extrêmes ou aux perturbations paraît bien séduisante.

C’est la raison pour laquelle, pour grossir le trait, la transition écologique appellerait à renforcer les processus de coopération au détriment de certains processus de compétition. Et, de même que l’agroécologie et la permaculture font appel à des « solutions fondées sur la nature », il est tentant d’aller chercher dans la nature une justification à ces transformations. Des canards machos aux chauves-souris vampires en passant par les bourdons tricheurs et la guilde des chouettes, ce webinaire propose de voir ce que peut nous apprendre l’observation de la nature sur la coopération et la compétition dans les sociétés humaines.

 

Pierre-Antoine Précigout est chargé de recherche en agroécologie à l’INRAE de Versailles-Saclay. Ses travaux portent sur le fonctionnement écologique des agroécosystèmes et des paysages diversifiés, notamment sur l’utilisation de la diversité végétale et paysagère pour la limitation durable des épidémies de champignons pathogènes des grandes cultures. Depuis 2019, il enseigne l’écologie générale au sein du CERES, le Centre d’Enseignement et de foRmation sur l’Environnement et la Société de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm.