Bref retour sur le colloque que nous co-organisions les 20 et 21 avril dernier. Il est envisagé d’en publier les actes dans le Journal de Botanique.
La floristique, la chorologie, la systématique, la phytosociologie, la phytogéographie, la phytoécologie, avec toutes les disciplines et sciences annexes qui y participent, et la botanique appliquée dans tous les domaines (pastoralisme, malherbologie, foresterie, environnement, etc.) fournissent la matière essentielle de ses pages.
Le « Journal de Botanique » reçoit depuis l’article de forme classique et la notule floristique jusqu’aux études et revues ou révisions de volume important et il porte un intérêt particulier aux monographies thématiques ou géographiques, tout en présentant également les comptes rendus des « Sessions extraordinaires » et des voyages d’étude de la Société botanique de France.
La botanique française tient une place prépondérante, mais le champ géographique d’intérêt n’est pas limité à la France et à l’Europe. La botanique tropicale y trouve aussi sa place.
Le « Journal de Botanique », de format A4 (21 x 29,7 cm) paraît à raison de 4 numéros par an, chacun d’une centaine de pages.
La diffusion se fait principalement par abonnement : se reporter à la fiche d’adhésion à renvoyer avec votre règlement.
Société Française d’Histoire de la Médecine
Jacqueline VONS : De l’anatomie des plantes à l’anatomie de l’homme (1618-1718)
En 1618, Jean Riolan adresse une requête au roi pour l’établissement d’un Jardin royal en l’université de Paris. Ce texte dont subsistent quelques rarissimes exemplaires imprimés ne fut pas suivi d’effets immédiats. Ma communication vise à montrer comment le projet initial de l’anatomie des plantes devint par la volonté royale un instrument visant à affirmer la modernité contre la faculté de médecine de Paris lorsqu’en 1680 un cours d’anatomie humaine gratuit et public fut confié au chirurgien Pierre Dionis (1643-1718) dans l’amphithéâtre du Jardin royal, et quel fut ce cours.
Stanis PEREZ : Botanique, thérapeutique et politique : le cas Pitton de Tournefort (1656-1708)
Si la carrière de botaniste de Pitton de Tournefort est bien connue, on a longtemps sous-estimé son apport à la thérapeutique par les plantes mais également sa fonction de scientifique au service du pouvoir, et pas seulement dans le cadre du voyage fait au Levant sur ordre de Louis XIV. À bien des égards, cette figure majeure du Jardin royal des plantes incarne un « Moderne » dans le domaine du savoir, un savant de la République des lettres tout à fait conscient du rôle primordial de l’État dans la découverte scientifique..
Francis TRÉPARDOUX : Constant Duméril (1774-1860), un médecin académicien au Museum, regards sur son œuvre
Précoce dans la carrière, prosecteur, anatomiste, professeur de médecine à Paris, il est largement connu par ses publications en zoologie, avec son traité d’herpétologie. Il figure parmi les médaillons de la grande façade du Muséum. Membre de l’académie de médecine, de l’académie des sciences. Il crée le bassin des reptiles au Jardin des Plantes. Classification des espèces, évolution sont les grandes questions de cette période. Duméril est une personnalité à mieux connaître. Ma communication illustrera la transition du XVIIIe vers le XIXe siècle.
Société d’Histoire de la Pharmacie
Jacqueline VONS : De l’anatomie des plantes à l’anatomie de l’homme (1618-1718)
En 1618, Jean Riolan adresse une requête au roi pour l’établissement d’un Jardin royal en l’université de Paris. Ce texte dont subsistent quelques rarissimes exemplaires imprimés ne fut pas suivi d’effets immédiats. Ma communication vise à montrer comment le projet initial de l’anatomie des plantes devint par la volonté royale un instrument visant à affirmer la modernité contre la faculté de médecine de Paris lorsqu’en 1680 un cours d’anatomie humaine gratuit et public fut confié au chirurgien Pierre Dionis (1643-1718) dans l’amphithéâtre du Jardin royal, et quel fut ce cours.
Stanis PEREZ : Botanique, thérapeutique et politique : le cas Pitton de Tournefort (1656-1708)
Si la carrière de botaniste de Pitton de Tournefort est bien connue, on a longtemps sous-estimé son apport à la thérapeutique par les plantes mais également sa fonction de scientifique au service du pouvoir, et pas seulement dans le cadre du voyage fait au Levant sur ordre de Louis XIV. À bien des égards, cette figure majeure du Jardin royal des plantes incarne un « Moderne » dans le domaine du savoir, un savant de la République des lettres tout à fait conscient du rôle primordial de l’État dans la découverte scientifique..