Organisée par Anne-Marie Mollet à la station biologique de l’Université de Clermont-Ferrand à Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme) et guidée par Michel Botineau et Askolds Vilks, elle a permis à une quinzaine de botanistes de s’initier à la lichénologie ou d’approfondir leurs connaissances après la session de l’an passé en Corrèze.

 

Mardi 05 septembre 2023 matin

La minisession commence par une conférence de Michel Botineau présentant la morphologie, l’écologie et les usages des lichens, ainsi qu’une première approche de détermination.

Photo : JMD.

 

Une démonstration des espèces les plus communes avait été installée dans la salle de travaux pratiques à des fins d’aide à l’identification.

Photo : PAP.

 

Mardi 05 septembre 2023 après-midi

Mise en pratique dans une vieille hêtraie (dernier bastion de nombreux lichens sensibles à la pollution tels que les Lobaria, Sticta ou encore Nephroma) dans la forêt du Domais à Picherande.

 

Mercredi 06 septembre 2023 matin

Excursion dans la réserve naturelle nationale de la vallée de Chaudefour, à la découverte des lichens saxicoles et terricoles acidophiles de l’étage subalpin.

 

Mercredi 06 septembre 2023 après-midi

Le groupe profite de l’ombre des arbres au bord de la couze Pavin pour finir tranquillement la journée par quelques observations autour de la station biologique.

 

Jeudi 07 septembre 2023 matin

Après la traversée du remarquable pré salé de Saint-Nectaire, le groupe se penche sur les lichens des rochers granitiques et de la pelouse sèche.

 

Jeudi 07 septembre 2023 après-midi

Pour clore la minisession, et visiter un milieu encore différent des précédents, le groupe parcours les landes acides de la tourbière de la Barthe (Pont de Clamouse) à Picherande.


Le groupe sur la tourbière de la Barthe. Photo : AA.

 

Merci aux photographes qui ont contribué à l’illustration de cet article. AA : Agnès Artiges. AG : Antoine Guilbaud. JMD : Jean-Marie Dupont. MB : Michel Botineau. PAP : Pierre-Antoine Précigout.

 

Cette collection d’articles est consacrée à la flore unique de la Nouvelle-Calédonie. Elle comprend une traduction et une mise à jour d’une grande partie de la thèse de doctorat de Tanguy Jaffré intitulée “Végétation des roches ultrabasiques en Nouvelle-Calédonie”, publiée en 1980.

 

Ce travail constitue un jalon dans notre compréhension des écosystèmes particuliers de Nouvelle-Calédonie sur roches ultramafiques, décrivant la diversité des communautés végétales en Nouvelle-Calédonie et caractérisant la nutrition minérale de nombreuses espèces végétales, en particulier celles hyperaccumulatrices de métaux. La collection d’articles comprend également des contributions originales d’autres auteurs qui étudient cette flore dans un large éventail de disciplines : floristique, systématique, écologie, pédologie, microbiologie et interactions plante-animal. Elle fait suite au voyage d’études de la SBF en Nouvelle-Calédonie en novembre 2022.

Ci-contre : Araucaria rulei F. Muell. sur le massif minier de Tiébaghi (Nouvelle-Calédonie). Credits: Dominique Fleurot.

 

Cliquez ici pour retrouver la page de présentation du numéro spécial.
Pour rappel, les membres de la SBF à jour de cotisation disposent d’un accès gratuit à, Botany Letters en ligne. Pour accéder à Botany Letters, il faut vous rendre sur le site de l’éditeur Taylor & Francis et créer un compte en utilisant l’adresse e-mail que vous avez communiqué à la SBF lors de votre inscription. L’accès à Botany Letters (ainsi qu’aux anciens titres) vous sera automatiquement accordé. Plus d’information sur la page dédiée à notre revue Botany Letters.

Premier opus d’une rencontre des « anciens » du DU de Botanique de terrain pour cette année 2023 ! L’idée était de proposer une sortie botanique sur plusieurs jours avec pour objectif de pouvoir prendre le temps de déterminer en groupe et/ou de réviser des taxa déjà connus.

 

Malgré un effectif de base qui s’est amenuisé au fil des indisponibilités de chacun, une dizaine d’anciens étudiants ont eu le plaisir de se retrouver sur la commune des Vans et ses alentours (Sud-Ardèche) pour herboriser sur trois journées du 5 au 8 mai.

 

Ci-contre, le groupe en pleine détermination. Photo : Thomas Barthet.

 

Le premier jour a été consacré aux végétations calcicoles des Gras, avec pour commencer, une matinée ensoleillée sur des pelouses pâturées riches en annuelles. Un cortège classique du sud-ardèche avec quelques belles espèces comme Parentucellia latifolia (L.) Caruel ou Helianthemum salicifolium (L.) Mill.

L’après-midi s’est poursuivie sur les secteurs ombragés et le sentier de la corniche des magnifiques gorges du Chassezac dont les parois abritent de belles populations d’Hormathophylla saxigena (Jord. & Fourr.) D.A.German & Govaerts. La journée s’est terminée par une petite marche au cœur de la Chênaie pubescente et des lappiaz du complexe du Bois de Païolive.

Ci-contre, une vue des Gorges du Chassezac.
Photo : Thomas Barthet.

 

Le lendemain, changement de décor et de roches mère avec une première partie de journée consacrée aux pelouses annuelles acides sur des formations géologiques bien particulières en « tétine » à proximité de la vallée de la Sure (Silene gallica L., Tolpis barbata (L.) Gaertn., Tuberaria guttata (L.) Fourr. et Filago spp.) parsemée de quelques suintements malheureusement très peu fournies (pluviométrie très faible sur le début d’année).

Ci-dessus : formations en tétines dans la vallée de la Sure. Photo : Denise Maury-Courtine.

L’après-midi a mêlé l’utile à l’agréable avec une herborisation en bordure du Chassezac pour observer les végétations associées au cours d’eau avec de très belles formations de pelouses sableuses à Serapias lingua L. , une station de Gratiola officinalis L. (Protégée Nationale) et une session baignade de fin d’après-midi.

Le troisième jour s’est éloigné un peu des piémonts cévenols pour aller visiter des garrigues basses sur marnes à Aphyllanthes monspeliensis L. et Genista scorpius (L.) DC. et son cortège diversifié. Le chemin nous a mené vers un superbe site de résurgence de type Vauclusienne (Font Vive) puis une poursuite (sous la pluie) vers le hameau en ruine du Chastelas à la recherche de Paeonia officinalis L.

Ci-dessus, garrigues basses à Aphyllantes de Montpellier sur marnes à Grospierres. Photo : Thomas Barthet.

 

Formule à reproduire pour permettre de créer des liens entre les différentes promotions du DU, à progresser à un rythme adapté tout en visitant les différents coins de France. Merci aux participants bien motivées et pour la bonne ambiance de cette sortie.